Ce soir s'est réuni le 1er conseil municipal d'après élection. M. Payet le président de la délégation spéciale de la préfecture a annoncé les résultats et a remercié les agents de la ville d'avoir assuré dans les meilleures conditions la continuité du service public. Il a ensuite passé le relai à Mme Abkari, doyenne de l'assemblée, qui a fait procéder au vote pour l'élection du maire. Sans surprise, Mme Ceccaldi (en robe rouge) a été réélue.
Dans son discours, elle s'est félicitée de son élection "La mesure d'un homme, ce sont ses victoires" et a taclé sévèrement certains de ses adversaires : M. Brazon (FN), non réélu,"bien mal acquis ne profite jamais", M. Grébert et ses "amis journalistes", Mme Mozziconacci et Mme Cancelloni ainsi que le "maire d'à côté" (M. Fromentin) qui a eu l'audace de parler de "perversion du civisme" à Puteaux.
Côté tribune du public, le principal problème est d'y accéder. Bien que nous soyons arrivées dans les premières, Mme W. et moi avons trouvé une tribune déjà pleine. Nos élus avaient pourtant demandé à M. Payet de s'assurer que les tribunes ne soient pas remplies à l'avance. Restait cependant une partie de la 1ère rangée avec des affichettes "Réservé". A qui ? ai-je demandé. Je n'ai pas le droit de vous le dire, m'a répondu le policier municipal ! Nous avons tout de même occupé deux de ces places sous les huées de cette mini assemblée. Aucune autre personne de l'opposition n'a réussi à entrer.
Le conseil a duré un peu plus d'une heure. M. Grébert s'est exprimé au nom de la liste Le Rassemblement qui compte 5 élus et M. Hautbourg pour la liste Puteaux en mouvement (1 élu). Le premier a souligné que Mme Ceccaldi n'avait réuni que 28% des voix des inscrits, le second a appelé à respecter la légitimité de tous les élus.
Dans la tribune, les soutiens de Mme Ceccaldi étaient très en verve : j'ai d'ailleurs noté un florilège d'insultes concernant les membres de l'opposition ("chez nous, on a de beaux mâles et de belles femmes..."). Et à plusieurs reprises la tribune s'est mise à hurler son enthousiasme ou sa haine sans que quiconque n'intervienne.
Bref on a retrouvé les bonnes vieilles habitudes ! Et pour les soutiens de la tribune, les Ceccaldi seront encore là dans 20 ans !
> Voir aussi l'article du Parisien (20/06/2015) et l'article d'Olivier Kalousdian, conseiller municipal EELV (23/06/2015)
Les commentaires récents