L'office public HLM de Puteaux est à nouveau sous le feu des critiques. Après la polémique du 5 juillet dernier, portant sur l'attribution d'un logement social au préfet Alain Gardère, l'office public est à nouveau épinglé par l'Ancols pour la gestion locative de son parc. Selon son rapport, publié ce mardi, l'office « cumule les dysfonctionnements et les irrégularités », notamment dans le choix des bénéficiaires de logements sociaux.
Les conclusions de ce rapport - qui avait déjà pu être consulté avant publication par Christophe Grébert et de nombreux médias - ont déjà été largement relayées. Nous attendons maintenant les actions qui seront entreprises pour y remettre bon ordre. Pour le préfet Alain Gardère, c'est fait il va rendre son logement. Mais l'essentiel reste le manque de logements accessibles et la politique d'attribution de ces logements. Pour mémoire, Francis Poézévara, conseiller municipal PS, demandait la mise sous tutelle de l'OPH de Puteaux.
De son côté, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, présidente de l'office HLM et maire de Puteaux, dénonce dans son mémoire de réponse, un rapport « à charge », écrit dans « une idée de critiquer coûte que coûte ». Le problème, c'est qu'ici il s'agit d'une analyse d'une agence indépendante et non seulement de celle l'opposition locale.
Plus difficile à contester par conséquent.