On le sait de nombreux habitants à Puteaux comme ailleurs vivent dans des logements indignes. Cette situation gangrène notre société depuis des années sans que soient trouvées des réponses appropriées. Après le drame de la rue d'Aubagne à Marseille qui a fait 8 morts la fondation Abbé Pierre qui s'est portée partie civile fait quelques propositions :
Nous considérons que, pour changer la donne en matière de lutte contre l’habitat indigne, il faut un plan spécifique, avec des objectifs précis et chiffrés à hauteur de 60 000 taudis traités par an. Après avoir repéré les nids d’insalubrité, l’Etat doit contractualiser avec les collectivités territoriales concernées, pour les réhabiliter. Il faut une action très volontariste de manière à vaincre, en dix ans, le scandale de l’habitat insalubre. La contractualisation est nécessaire, car on sait que certaines municipalités préfèrent cacher la misère sous le tapis, au lieu de s’attaquer à ce problème qui exige des efforts financiers et la mise en place d’équipes dédiées chargées de pousser à la réhabilitation, en se substituant parfois au propriétaire si besoin. Si on ne se donne pas d’objectifs, s’il n’y a pas d’obligation de faire pour les collectivités, on n’y arrivera pas. (...)