La rumeur s’est faite insistante ces dernières semaines. Pour se sortir du déficit, le centre hospitalier Rives-de-Seine, qui regroupe trois sites publics à Neuilly, Courbevoie et Puteaux, envisageait de se séparer de ce dernier établissement. Il n’en est pas question nous assure sa directrice, Catherine Latger, qui annonce aussi la création d’un nouveau service pour générer de nouvelles recettes.
D’où proviennent les difficultés financières du centre hospitalier ?
Catherine Latger : Quand Puteaux a rejoint notre giron, en 2011, nous avons engagé pour 8 M€ de travaux sur cet hôpital et contracté un lourd emprunt. En 2017, l’Agence régionale de santé (ARS) nous a demandé de réfléchir à un plan de retour à l’équilibre pour réduire un déficit qui se creusait sur l’ensemble de l’établissement. Et en particulier à Puteaux, où nous avons des tarifs d’hébergement assez bas par rapport au reste du département.
La fermeture du site de Puteaux a donc été envisagée ?
L’ARS nous a demandé d’étudier le repli de l’activité sur deux sites. Le site de Neuilly, il était hors de question de le fermer, il vient d’être rénové, notamment les urgences, la maternité et le bloc opératoire. La discussion s’est donc portée sur Courbevoie et Puteaux, le dernier site intégré. (...)