Il y a dix ans, je publiais ici une note sur Le scandale des damiers, des immeubles sociaux construits construits en bas du parvis de La défense Côté Courbevoie. Ce scandale est toujours d'actualité puisque comme nous l'avions déjà pressenti les tours qui devaient être construites à leur place n'ont pas avancé d'une pierre !
Le 3 juin, Libération est revenu sur ce scandale sous le titre A La Défense, un désastre humain pour une chimère.
sur ce scandalePeut-on faire pire que cette histoire-là ? (...) A La Défense, dans les trois immeubles des Damiers, construits en 1974, 250 logements ont été vidés de leurs locataires, par un bailleur social de surcroît, pour construire à la place deux tours géantes de 320 mètres imaginées par un promoteur russe, Emin Iskenderov. L’homme avait promis en 2010, sous Sarkozy, de financer par ses propres moyens les 3 milliards d’euros de l’investissement mais, dix ans plus tard, il n’a toujours pas trouvé une banque pour le suivre. Ça sent le roussi.
Pendant ce temps-là, l’expulsion des habitants des Damiers, elle, a prospéré. RATP Habitat, leur bailleur, les a mis dehors avec d’autant plus de zèle que, pour toucher les 50 millions d’euros de la vente, il fallait que les immeubles soient vides. Défendus par Maître Armelle de Coulhac-Mazérieux, les locataires ont exploré toutes les voies du droit civil, administratif et même pénal, enchaînant échec sur échec avec des décisions parfois juridiquement surprenantes. Sur ces faits, l’avocate a mis en ligne une vidéo intitulée «le Fabuleux Destin des tours Hermitage»
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