Comme le signalait ici même un commentateur, François Coty a été bien autre chose que le "père de la parfumerie moderne" et le fait qu'il ait ouvert sur l'île de Puteaux une usine de jouets pour donner du travail aux gueules cassées de la 1ère guerre mondiale ne peut faire oublier son activisme politique dans les rangs de l'extrême droite. Or cet activisme avait été totalement occulté dans la biographie que nous avait remis la municipalité.
Le problème, écrivait ce commentateur, c'est son engagement politique; qu'il ait repris le Figaro en y intégrant une ligne très à droite, à la rigueur, ça s'est déjà vu, mais donner à une passerelle le nom de quelqu'un :
- qui a financé "Le faisceau" (un parti fasciste français) ainsi que le journal qui lui est associé : "Le nouveau siècle",
- qui a financé "l'Action française" du tristement célèbre Charles Maurras,
- qui a créé "l'Ami du peuple", journal qui, après la mort de Coty, sera aidé par un don de Mussolini
- qui a eu, comme maire d'Ajaccio, un adjoint journaliste d’extrême-droite,
- qui a soutenu la création des "Croix-de-feu" au point de participer à la manifestation séditieuse des ligues d’extrême-droite du 6 février 1934 sur l'assemblée nationale,
- et qui finit par créer son propre parti "Solidarité Française", d'extrême-droite naturellement, dont il confia la direction à Jean Renaud (...) cela m'écoeure.
Ce choix est aujourd'hui également commenté dans la presse alertée par Christophe Grébert. Il y a eu le Canard enchaîné (voir ci-dessous) de mercredi, un article sur le site de France 3 et d'autres depuis.
Mauvaise affaire pour l'équipe Ceccaldi !