En matière de lutte contre le réchauffement climatique, l’échelon local doit pouvoir montrer la voie, d’autant qu’il est le lieu des choix fondamentaux, ceux qui changent le quotidien. La campagne des élections municipales qui s’ouvre en France offre précisément l’occasion de penser concrètement le combat contre le réchauffement climatique.
Voir la tribune publiée par les maires ou candidats de gauche dans Libération :
Nous, maires ou candidats de gauche répartis sur l’ensemble du territoire, nous engageons à organiser des COP 26 territoriales et à instituer des Giec (1) locaux qui permettront :
la mise en place d’une dynamique partenariale étendue à l’ensemble des acteurs d’un territoire ;
l’engagement de tous ces acteurs sur des objectifs concrets et opérationnels en matière de transition écologique ;
de recenser, agréger, soutenir et faire connaître les initiatives individuelles et collectives, institutionnelles ou privées, et de partager les bonnes pratiques ;
de faire converger les efforts vers au moins quatre objectifs partagés :
- une réduction drastique de la consommation d’énergie ainsi qu’une évolution vers des territoires 100% énergies renouvelables,
- une diminution drastique de la production de déchets,
- la mise en place de filières d’alimentation biologiques et locales (notamment pour la restauration scolaire),
- la rénovation thermique, voire phonique, de l’ensemble des parcs immobiliers à l’horizon 2050.
Convaincus que les maires et les présidents d’agglomérations, leurs équipes, doivent être «les hussards de la transition écologique», nous appelons tou·te·s les candidat·e·s de gauche aux municipales à faire de ces COP 26 territoriales l’outil d’ambitions territoriales renouvelées en matière écologique et d’un changement effectif face à l’incurie des Etats.
Lire la tribune sur le site de Libération
(1) GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
Nous, Printemps putéolien, nous engageons résolument dans cette voie écologique et solidaire.
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