Alors que le procès du marché sur l'attribution du chauffage urbain de La Défense doit s'ouvrir le 11 janvier - après une instruction de près de vingt ans et l'éviction de plusieurs procureurs - une partie de l'opposition de Puteaux demande que la ville se porte partie civile. En effet ce marché présumé truqué aurait coûté cher aux Putéoliens comme l'avait souligné un rapport de la chambre régionale des comptes de 2006.
Ce rapport - rappelle Le Parisien - indiquait que la procédure de consultation en vue de la concession de chauffage « a reposé sur un document programme imprécis ». Il soulignait que le syndicat n'a pas joué son rôle « en acceptant les prévisions d'Enertherm qui comportaient pourtant plusieurs erreurs ». Ou encore que le Sicudef « a été dans l'incapacité d'évaluer la rentabilité prévisionnelle d'Enertherm, ce qui l'a empêché de négocier une baisse des tarifs bien supérieure à celle de 5 % décidée avant le lancement de l'appel d'offres ».
Le maire de Puteaux récemment mise en examen dans l'affaire dite des lingots d'or n'a pour l'heure pas donné suite.
Voir aussi ma note du 13 janvier 2020 : l'affaire-du-marché-du-chauffage-urbain-de-la-défense-au-tribunal-20-ans-après