La question de la fusion entre les Hauts de Seine et les Yvelines a été l'un des sujets abordés lors d'un mini débat organisé lundi dernier sur France 3 entre le président sortant (LR) Georges Siffredi, le chef de file de l’opposition Patrick Jarry (DVG) et la députée LREM Bénédicte Pételle. Un choix curieux qui éliminait nombre d'autres forces politiques.
Ancien premier vice-président et désormais à la tête du Département à la suite du décès de Patrick Devedjian, Georges Siffredi a clamé « l’intérêt de continuer à mutualiser » certaines compétences.
Patrick Jarry s'oppose à la fusion mais ajoute "que les départements aient à coopérer ensemble, pourquoi pas." Mais il veut voir les choses différemment : "Nous avons aussi des frontières avec le Val-de-Marne, le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis et Paris.
Il y a un intérêt de coopérer avec les départements sur un certain nombre de sujets, mais il ne faut pas noyer les services de proximité dans le gigantisme."
De son côté, Bénédicte Pételle se dit "opposée à toute forme de fusion et de mutualisation. En mutualisant, on fait le choix de faire des économies aux dépens des services de proximité et de solidarité."
Une rhétorique reprise par Patrick Jarry au moment d’évoquer l’excédent budgétaire départemental. En 2020, les Hauts-de-Seine ont terminé l’année avec un solde positif de 560 millions d’euros, après un exercice record en 2019 avec 664 millions d’euros : « il y a, depuis 2015, une politique méthodique d’économies sur tous les services les plus importants rendus aux habitants (sociaux, jeunesse, retraités, handicapés. » Alors, si la gauche prend la tête de la collectivité, le maire de Nanterre le promet : « Je remonte les budgets sociaux au niveau où ils devraient être. »
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En résumé Coopérer avec d'autres départements pour réaliser des économies oui mais pas mutualiser au détriment de la politique sociale et des services de proximité