Réaction de Paul Cozigon, putéolien, à la lecture de la tribune de la Majorité minicipale dans le Puteaux Infos de décembre :
Dans le dernier bulletin municipal, la majorité nous invite à «célébrer l'esprit de partage, de solidarité et de générosité ». Cinq lignes plus haut, elle nous invite à supprimer l'assistance médicale aux étrangers, à durcir les conditions de séjour, à diminuer les prestations sociales de ceux qui travaillent pour notre confort dans les taches les plus ingrates et difficiles. L'esprit de Noël a le souffle court et les rois mages de la crèche du Palais de la culture doivent rougir de honte !
Elle écrit aussi « La France mérite une loi immigration ambitieuse et adaptée à un contexte économique, social et inédit, qui met en péril notre modèle républicain ». La, on est d'accord, cette loi ambitieuse réclamée par la majorité municipale met en péril notre modèle républicain. Si elle l'écrit, on peut lui reconnaître par moments, une certaine dose de lucidité.
La même majorité nous incite à dénoncer l'horreur du « 7 Octobre », comme nous l'avons fait en défilant pacifiquement. Elle ne dit pas un mot sur les dizaines de milliers de morts qui jonchent le territoire palestinien et qui méritent tout autant de respect. Oui, il fallait défiler pour la paix, paix qui est aujourd'hui et depuis 60 ans dans les mains du peuple israëlien mais qui s'est toujours refusé à la faire, quitte à assassiner son premier ministre, Yitzhak Rabin, (lui qui la voulait vraiment) et mettre à sa tête par une élection démocratique un gouvernement d'extrême droite, raciste et colonialiste.
Non, la guerre n'a pas commencé le 7 Octobre et l'émotion légitime de cet acte atroce ne doit pas faire oublier le drame permanent du peuple palestinien qui ne compte plus ses morts.
Non, madame le Maire, ce qui met plus sûrement en péril la République, ce ne sont pas ceux qui fuient les guerres, les famines ou le péril climatique, c'est le comportement de ses responsables politiques qui se vautrent dans le populisme, la démagogie et la corruption ;
Faut pas aller chercher bien loin !