Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Cérémonie du 18 juin à Puteaux avec le représentant de la Préfecture

Mme Ceccaldi n'étant pas encore élu maire par le conseil municipal, c'est M. Payet (photo), le Président de la délégation spéciale de la Préfecture, qui a présidé hier la cérémonie commémorant le 75ème anniversaire de l'Appel du 18 juin en présence des conseillers municipaux nouvellement élus, de l'association Souvenir du général de Gaulle présidée par Simone Mansat, des associations d'anciens combattants, du conseil communal des jeunes et de membres de la famille du général de Gaulle. L'un des fils de Geneviève de Gaulle-Anthonioz a d'ailleurs été décoré de la médaille d'or de la ville.

Comme c'est désormais l'habitude, un chanteur vedette avait été invité. Hier il s'agissait de Grégory Bakian, qui a notamment interprété "Tu le regretteras" de Gilbert Bécaud.

Photo (NJ) : Parc du Moulin le 18 juin 2015 - Lecture du message du secrétaire d'Etat aux anciens combattants par M. Payet

> Voir d'autres photos sur la page Facebook de Grégory Bakian

Cérémonie du 8 mai 45 à Puteaux

Belle cérémonie aujourd'hui à Puteaux en mémoire de ceux qui ont combattu pour libérer le pays de l'emprise nazie.
En présence des associations d'anciens combattants, de nombreux élus de la majorité et de l'opposition, des élus du CCJ et avec la participation de la chanteuse Lisa Angell dont la chanson N'oubliez pas - servie par une très belle voix- est très émouvante.

Début de la cérémonie : 11h10

Lisa Angell a aussi chanté des chants patriotiques comme Le chant des partisans mais avant l'heure prévue pour la cérémonie. En effet, celle-ci a commencé à 11h10 alors que l'heure annoncée sur le site de la ville et sur les invitations était 11h30!

Dommage de ne pas respecter les horaires indiqués ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui tiennent à honorer ce devoir de mémoire.

Photos : Parc du moulin le 8 mai 2015 - 1. Lise Angell et les jeunes du Conseil communal qui ont lâché des ballons blancs en forme de colombes - 2. Nadine Jeanne et Francis Poézévara, conseiller municipal de Puteaux

L'autre 8 mai 1945

Le 8 mai 1945, on fête en Algérie la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe. Pour les nationalistes algériens, c'est l'occasion de rappeler leurs revendications.

Une manifestation est organisée à Sétif mais un policier tire sur un jeune musulman qui tenait un drapeau de l'Algérie et le tue, ce qui déclenche une émeute meurtrière.

Il y a 102 morts et autant de blessés parmi les Européens. Une violente répression, sous forme de massacre de masse, s’abat à l’encontre du peuple algérien et s’étend dans le Nord-Constantinois (Sétif, Guelma et Kherrata).

Le nombre des victimes algériennes, difficile à établir, est encore sujet à débat, 70 ans plus tard. Suivant les recherches récentes, le nombre varie de 5.000 à 10.000 victimes.

> Le vendredi 8 mai 2015 à 15h, devant l'Hôtel de Ville de Paris, se tiendra le rassemblement "L'Autre 8 mai 1945" - organisé par le collectif du même nom - pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 45 en Algérie. (Photo AL)

> A Puteaux, on célébrera le 70ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 au Parc du Moulin à 11h30, avec la participation de la chanteuse Lisa Angell qui représentera la France à l'Eurovision.

Hommage à Brahim Bouarram

Il y a vingt ans, le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, un jeune Marocain de 29 ans, mourait noyé dans la Seine en crue après y avoir été poussé depuis le pont du Carrousel par des skinheads champenois échappés du traditionnel défilé du FN.

Le 1er mai 1995, comme tous les ans depuis 1988, le parti alors dirigé par Jean-Marie Le Pen défile en l'honneur de Jeanne d'Arc. Nous sommes entre les deux tours de l'élection présidentielle. La fin du défilé, qui a attiré 12.000 personnes, arrive pont du Carrousel. Quelques mètres plus bas, Brahim Bouarram, un jeune Marocain de 29 ans, a rendez-vous avec son amie sur les berges. Il ne la retrouvera jamais.
Apostrophé par quatre skinheads venus de Reims défiler avec le Front national, il est jeté à la Seine par l'un d'eux après une brève altercation. Brahim Bouarram ne sait pas nager, or le fleuve est en crue et le courant assez fort. Il se noie.

Plusieurs hommages à sa mémoire étaient prévus ce 1er mai 2015.

Le 1er mai et la journée de 8 heures

Le 1er mai, "Fête du travail", tire ses origines dans l'histoire du monde ouvrier. Le point de départ est le samedi 1er mai 1886. Ce jour-là, à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains, alors en plein développement. (...)

Trois ans plus tard, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai une "journée internationale des travailleurs" avec pour objectif, d'imposer la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. Dès 1890, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. (...)

Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la loi instaurant la journée de huit heures. Exceptionnellement, pour célébrer cette avancée, la haute Assemblée déclare le 1er mai 1919 journée chômée.
Dans les années qui suivent, le 1er mai s'impose peu à peu comme un rendez-vous ouvrier, un jour de cortèges.

> En savoir plus sur ASAVPA33 et sur L'internaute

1er mai : Dessin de Grandjouan, publié dans L'assiette au beurre

Journée du Souvenir des victimes et héros de la déportation à Puteaux

La loi du 14 avril 1954, votée à l'unanimité par le Parlement, a consacré le dernier dimanche d'avril "Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation", au cours de laquelle la nation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice.

Le dernier dimanche d'avril a été retenu en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et aussi parce que cette date ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante.

A Puteaux, ce 26 avril, le rendez-vous est fixé devant le monument érigé square des Martyrs de la Résistance (face à la gare) à 11h30.

Photo (NJ) : Puteaux, le 26/04/2015 - 1. Dépôt de gerbes devant le monument - 2. Lâcher de ballons blancs en forme de colombes

Voir des photos sur le site de la FNACA

Une pensée pour l'Arménie

L'Arménie commémore ce vendredi le 100ème anniversaire du génocide de 1915 perpétré par les Turcs ottomans, qui a coûté la vie à 1,5 million de personnes. Des centaines de milliers de personnes sont ainsi attendues dans la capitale Erevan pour une cérémonie commémorative au Mémorial des victimes du génocide arménien.

A Paris, Anne Hidalgo participera à 18h30 à une cérémonie aux côtés du Premier ministre devant la statue du Père Komitas, cours Albert Ier (75008). A 21h30, en un geste historique inédit, extinction complète de la tour Eiffel dont le scintillement sera pour la 1ère fois interrompu toute la nuit.

A voir : Exposition "Arménie 1915, centenaire du génocide" à l'Hôtel de ville de Paris du 29 avril au 4 juillet 2015 - Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 18h30

Photo (NJ): Monument du génocide arménien, statue du RP Komitas  au pied du Pont des Invalides, rive droite, à Paris - Inauguré le 24 avril 2003 par Bertrand Delanoë, maire de Paris

Maurice Lechevalier : Un communiste arrêté à Puteaux, déporté à Auschwitz

Maurice Lechevalier - né le 26 octobre 1902 à Cherbourg - était ajusteur chez Morane-Saulnier et habitait au 74 Boulevard Richard Wallace à Puteaux au moment de son arrestation. Militant communiste actif et syndicaliste, il s'est engagé dans l'action clandestine dès le début de l'Occupation. Maurice Lechevalier est arrêté le 31 août 1940 par des policiers français, à Puteaux, pour distribution de tracts. Il est écroué au dépôt de la Santé puis il est transféré au camp de «séjour surveillé» d’Aincourt, près de Mantes, camp ouvert spécialement, en octobre 1940, pour y enfermer les communistes arrêtés dans la région parisienne par le gouvernement de Vichy.

Il est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des "45000" du n° d'immatriculation qui leur sera donné à l'arrivée. Ce convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes et de cinquante Juifs arrêtés comme tels faisait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks » responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.

Maurice Lechevalier meurt à Auschwitz le 2 novembre 1942.
Son nom figure sur le monument aux Martyrs de la Résistance, érigé à Puteaux en mai 1970.

> Voir le site Déportés politiques à Auschwitz

En ce jour anniversaire de la libération du camp d''Auschwitz*, voir aussi sur ce blog l'hommage à Roland Brazda, le dernier des triangles roses, et l'hommage à trois enfants juifs de l'école Marius Jacotot

* Selon Jean-Claude Pressac qui a consulté les archives nazies conservées à Moscou par le KGB, environ 800 000 personnes ont été tuées à Auschwitz: 15.000 prisonniers de guerre soviétiques, une dizaine de milliers de Tsiganes, morts du typhus ou par gazage, 130.000 détenus, juifs et non-juifs, morts de maladie ou d'épuisement par le travail, et 630.000 juifs, adultes et enfants, assassinés dans les chambres à gaz dès leur arrivée.
> Voir l'article de L'Express

Inauguration du Mémorial AFN 92

Le dimanche 30 novembre à 10 heures a eu lieu l’inauguration du Mémorial Départemental des Anciens Combattants en Afrique du Nord (Algérie-Maroc-Tunisie), 2 rue Pablo Neruda à Nanterre.
500 noms de combattants des Hauts-de-Seine morts pour la France figurent sur ce monument.

En présence des anciens combattants et d'élus des Hauts-de-Seine; ici, de gauche à droite,

Philippe Kaltenbach, Alexis Bachelay, Jean-Marc Germain et Julie Sommaruga (les parlementaires PS qui ont participé à l'édification du monument dans le cadre de leur réserve parlementaire*),

Jacqueline Fraysse (ancienne députée-maire PC de Nanterre), Jean-André-Lasserre (Conseiller-général PS de Courbevoie)...

> Voir le communiqué des parlementaires sur le site de l'UDESR92

Cérémonie du souvenir au Mont Valérien en hommage aux fusillés (39-45)

Aujourd'hui, s'est déroulée au Fort du Mont Valérien une cérémonie en hommage aux fusillés de la 2de guerre mondiale. Après avoir traversé la crypte des Compagnons de la Libération, la cérémonie s’est déroulée dans la carrière du Mont Valérien où ont été fusillés plus de 1.000 résistants.

Un moment particulièrement émouvant lorsque la chorale des Hauts-de-Seine chanta le dernier couplet de La Marseillaise que l’on entend moins souvent :

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus (...)

La cérémonie de cette année prenait une dimension nouvelle avec la présence d’une délégation de résistants allemands au régime nazi, ainsi que de jeunes des écoles et des collèges. (Photo FB)

N.B. J'ignore pour ma part si Puteaux - d'où part la rue des fusillés de la résistance qui arrive au Mont Valérien - était représentée.