Sur le canton de Courbevoie 2 qui regroupe deux quartiers de Courbevoie et la ville de Puteaux, deux conseillers généraux sortants sont candidats à leur ré-élection. Parmi eux, Jean-André Lasserre (PS) défendra son siège acquis sur le fil en 2011. Pour cette élection, il est associé à Corinne Leroy-Burel (EE-LV). Pour le blog Courbevoix, ils expliquent leur parcours et les raisons de leur engagement.
Florilège
C. Leroy-Burel : "Le traumatisme de l’explosion de la centrale Climadef à La Défense, la destruction de trop d’un pavillon sous mes yeux : ces éléments ont contribué à mon entrée en politique chez Les Verts en 1996. J’ai participé à l’époque à la constitution de la première liste municipale d’union entre le PS et Les Verts. A titre personnel, je suis architecte et urbaniste, ingénieure territoriale. Je suis donc particulièrement sensible sur les sujets relatifs à l’aménagement, l’urbanisme et les questions environnementales de part mes formations et mon métier.
Aujourd’hui, je suis très heureuse de faire équipe avec Jean-André Lasserre, et notre slogan ‘Ensemble’ résume bien notre état d’esprit. Nous voulons faire avancer notre point de vue, participer à la réflexion sur l’évolution de la société. Mais nous faisons face à des candidats qui se croient en terrain conquis."
J-A. Lasserre : "Au niveau du département, j’ai œuvré pour faire évoluer le fonctionnement. Pour que l’on passe d’une politique d’aide à une politique plus axée sur l’accompagnement et la prévention. Pour que l’on ait une notion d’évaluation des politiques publiques digne de ce nom. Et enfin pour que l’on cesse de faire du saupoudrage. Si le département aide une collectivité, il faut qu’il y ait des contre parties. (...)"
"Il y a 2 idées majeures dans le programme : la première est de développer la cohésion territoriale, et la deuxième de travailler la cohésion sociale. Nous voulons faire progresser le département sur le sujet du vivre ensemble."
"En tant que sortant, j’ai la légitimité. J’invite les électeurs à juger de mon travail de conseiller général et celui de l’autre candidat sortant. Profondément attaché à la méritocratie, je pensais que les dynasties avaient disparu en 1789. Comment un adjoint avec 7 délégations, que l’on n'a jamais entendu au conseil général, sans vision pour La Défense serait-il le mieux placé pour défendre nos intérêts ? Nous sommes des candidats aux parcours variés ayant travaillé dans le domaine des transports, des collectivités, des télécom ou des start-up. Nous ne vivons pas de la politique. Nous sommes des candidats ancrés dans le réel."
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