Pervenche Bérès eurodéputée deuis 1994 fait partie de ces députés d'exception qui ont mis toute leur force de conviction au service d'un idéal européen de justice sociale et de paix. Son travail est unaniment salué au Parlement européen y compris par ses adversaires de droite.
Sur nombre de sujets comme le statut des travailleurs détachés ou l'union bancaire, elle a obtenu avec ses collègues du PSE des avancées non négligeables. Mais elle le dit elle-même cela ne suffit pas. Aujourd'hui tête de liste pour la région ile de France elle veut une nouvelle majorité pour aller plus loin et sortir chacun des pays européens de la crise.
Je suis depuis longtemps convaincue que l'Europe représente le seul levier d'action dans la mondialisation pour notre pays, nos compatriotes et nos entreprises.
A elle seule, la France ne peut pas relever le défi majeur de la création d'emplois décents, elle ne peut pas non plus espérer façonner les règles du commerce international ni lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
A l'heure des Etats-continents, l'Europe n'est pas le problème, elle est la réponse pour permettre à la France de défendre ses intérêts et ses idéaux.
L'Europe est l'échelon où s'élaborent les solutions pour la prospérité de l'économie et le renforcement de la cohésion sociale.
Cependant, depuis plus de 10 ans, la locomotive européenne est en panne car le président de la Commission européenne, le conservateur José Manuel Barroso (PPE), n'a rien fait pour placer les dirigeants européens face à leurs responsabilités et mettre sur la table une stratégie de sortie de crise.
Pour les socialistes européens, la priorité sera de mettre en place un plan de relance européen pour stimuler l'activité économique et combattre le fléau du chômage.
Ce plan doit reposer sur :
- l'éradication des paradis fiscaux en généralisant l'échange d'informations fiscales et en mettant un terme au dumping auquel se livrent les Etats membres. L'impôt sur les - sociétés doit être harmonisé et les entreprises taxées là où elles produisent;
- l'allocation de 21 milliards d'euros à la Garantie jeunesse, qui vise à donner aux jeunes européens inactifs la possibilité de recevoir, dans les quatre mois suivant la perte de leur travail ou leur sortie de l'école, une offre débouchant sur un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage;
- la mobilisation de la puissance de frappe de la Banque européenne d'investissement (80 milliards d'euros) pour financer les grands projets d'infrastructures (économie numérique, énergies renouvelables, transports).
Le 25 mai, les Français n'auront qu'un tour pour s'exprimer sur l'orientation du projet européen : rester enlisé dans l'ornière de la crise où la droite nous a entraînés ou livrer la bataille du progrès économique et de la solidarité entre tous les travailleurs de l'Union : avec Martin Schulz, notre candidat à la Présidence de la Commission européenne, nous choisissons une autre Europe.
Le 25 mai votez pour la liste Choisir notre Europe !
P.S. Pervenche Bérès classée 1ère des 74 euro-députés français par Challenges le 15/05/2014
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