Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Christophe Grébert au tribunal le 7 juillet

Suite à une 15ème plainte de la maire de Puteaux contre Christophe Grébert, conseiller municipal jusqu'en mai 2020, celui-ci se retrouve de nouveau au tribunal.

"Puteaux aux Putéoliens"... c'est la politique parfaitement assumée du maire Les Républicains, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, écrit Christophe Grébert sur son blog. Pour avoir critiqué dans un tweet (publié en juillet 2018) le fait que la piscine municipale soit interdite aux non-résidents, je serai jugé le mardi 7 juillet à 13h30 par le tribunal correctionnel de Nanterre. La maire de Puteaux ayant déposé une 15e plainte bâillon contre moi.

Je suis donc exposé à une condamnation judiciaire pour avoir exercé ma liberté d'expression, pour avoir dénoncé une mauvaise politique et pour avoir publiquement défendu les principes républicains d'égalité et de fraternité... (...)

Puteaux, un cas d'école pour les procédures bâillons

Ce mois-ci, Le courrier des maires se penche sur l''utilisation des procédures bâillons à l'encontre des élus minoritaires en prenant l'exemple de Puteaux.

On le sait, il est difficile de faire partie des élus minoritaires et plus généralement des opposants. On vous ignore, on vous dénigre et on peut même lancer contre vous des procédures judiciaires.  A Puteaux, ce fut le cas avec M. Ceccaldi puis avec sa fille, maire depuis 2005. Avec une cible privilégiée depuis 2002, Christophe Grébert. Celui-ci, d'abord simple blogueur puis élu à partir de 2008, comptabilise à lui seul plus d'une dizaine de procès! Des procès sans raison puisque jamais la municipalité n'a réussi à le faire condamner! Si cela ne coûte rien au maire (c'est la ville qui paie!), en revanche pour l'élu c'est une perte de temps et d'argent et une pression permanente.

Se pose alors une vraie question, peut-on laisser les maires utiliser indéfiniment la justice pour faire pression sur leurs opposants ? 

Le directeur de publication de Puteaux infos définitivement condamné

Le 22 janvier 2019, la cour d'appel de Versailles a réclamé la confirmation du jugement de 1ère instance condamnant le représentant de la municipalité pour avoir diffamé le conseiller municipal Christophe Grébert dans le magazine municipal. On y affirmait que le conseiller d'opposition avait été condamné par la justice à verser des dommages et intérêts au maire de Puteaux, ce qui était faux (...).

On apprend aujourd'hui que la ville n'ira pas en cassation. La condamnation de la cour d'appel de Versailles est donc définitive : la majorité municipale de Puteaux a bien diffamé Christophe Grébert.
La condamnation devra être publiée dans le prochain journal de la commune.

En savoir plus sur le site MonPuteaux

Le directeur de publication de Puteaux Infos condamné en appel

La Cour d'Appel de Versailles rendait son arrêt aujourd'hui. Le Procureur de la République a réclamé la confirmation du jugement de 1ère instance condamnant le représentant de la municipalité pour avoir diffamé le conseiller municipal Christophe Grébert dans le magazine municipal. On y affirmait que le conseiller d'opposition avait été condamné par la justice à verser des dommages et intérêts au maire de Puteaux, ce qui était faux  (...). La condamnation devra être publiée dans  "Puteaux infos".

Commentaire de Christophe Grébert : Dans ce procès, c'est la municipalité qui a fait appel de la condamnation de son directeur de publication. L'arrêt de la cour de Versailles confirme cette condamnation, tout en réduisant les indemnités à me verser : 1.000 euros au lieu de 3.000 euros en 1ère instance. Mais à l'inverse... les juges de Versailles ordonnent la publication de la condamnation dans le "Puteaux infos", ce que ne réclamaient pas les juges du tribunal de Nanterre !

En savoir plus sur cette affaire sur le blog MonPuteaux

Bashing du candidat En marche : Quatre élus LR poursuivis pour diffamation

Valérie Pécresse, Geoffroy Didier et deux autres élus sont poursuivis pour leurs propos concernant Laurent Zameczkowski, candidat LREM malheureux dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine en juin 2017.

C’est le dernier soubresaut d’une campagne électorale impitoyable. Quatre élus LR comparaissent ce mardi devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour diffamation : la présidente de la région Valérie Pécresse, le vice-président Geoffroy Didier, le maire de La Garenne-Colombes Philippe Juvin et Vincent Franchi, élu de Puteaux. Un renvoi qui fait suite à la plainte déposée en septembre 2017 par Laurent Zameczkowski, candidat malheureux de la République en marche dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly, Puteaux).

Ultra-favori à l’issue d’un premier tour où il avait recueilli 41,91 % des suffrages, Laurent Zameczkowski avait été sèchement battu par la candidate (LR) Constance Le Grip à l’issue du second tour. (...)

Voir le Parisien du 28/09

Le candidat n’a pas résisté à une campagne de diffamation d'une rare violence orchestrée de main de maître entre les deux tours. En l'espace de quelques jours attaques sur sa vie professionnelle (fraude fiscale) et sur sa vie personnelle (violences conjugales)

En réalité des éléments on ne peut plus légers - un maigre compte à Hong-Kong ouvert à l'occasion d'activités professionnelles en Asie et en guise de violences conjugales, un portable (celui de l'épouse) jeté à terre (le couple était en instance de divorce) - mais des éléments amplifiés et relayés en très peu de temps par les réseaux sociaux, les journaux, les magazines...

De quoi torpiller le candidat !
Un démenti discret à propos des violences conjugales arrivera juste avant le 2d tour sur le site à l'origine des rumeurs (voir ma note du vendredi 16 juin 2017 : Bashing du candidat en marche : vérité rétablie) mais le mal était fait et bien fait!

Espérons que ce procès - qui vise cerains élus LR ayant accrédité les rumeurs - apportera quelque réconfort au candidat LREM et incitera les électeurs à faire preuve de plus de vigilance.

La mairie de Puteaux jugée pour diffamation d'un élu d'opposition

Suite à la publication d'un texte dans le journal municipal de Puteaux accusant faussement Christophe Grébert, conseiller municipal de Puteaux, d'avoir été condamné par la justice, son directeur de publication, Michel Duez, 1er maire-adjoint de Puteaux, était jugé pour diffamation, ce mardi 9 janvier, devant le tribunal de Nanterre.

Ce procès était l'occasion pour M. Grébert de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par la majorité municipale de Puteaux : "ne parvenant pas à obtenir ma condamnation malgré de nombreuses plaintes, elle a fini par en inventer une !"

Son avocat, Maître Guillaume Prigent, a réclamé 10.000 euros de dommages et intérêts, ainsi que la publication du jugement dans "Puteaux infos".
Le Procureur de la République de Nanterre, constatant la mauvaise foi de la municipalité, a demandé qu'une amende soit prononcée contre le représentant légal de "Puteaux infos". (...)

Le jugement sera rendu le mardi 6 mars.

Lire l'article sur le blog Mon Puteaux

Espérons que cette procédure mettra enfin un coup d'arrêt au harcèlement judiciaire que subit M. Grébert depuis l'ouverture de son blog en 2002 ! Avec près d'une dizaine de plaintes et pour chacune des procès en 1ère instance, en appel et en cassation ! Des plaintes qui n'ont jamais abouti mais qui ont entraîné de nombreux frais de justice, des heures perdues et bien des tracas.

Photo : texte incriminé (tribune de la majorité - janvier 2016)

Le 1er adjoint du maire de Puteaux, directeur du magazine municipal, poursuivi pour diffamation

Le journal municipal de Puteaux est poursuivi pour diffamation pour avoir publié un article accusant faussement M. Grébert, conseiller municipal, d'avoir été condamné par la justice. Un juge d'instruction de Nanterre vient de mettre en examen Michel Duez, 1er adjoint du maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et juridiquement responsable en tant que directeur de la publication "Puteaux infos".*

Le texte en cause est une tribune du Groupe Les Républicains publiée dans le Puteaux infos de janvier 2016 (Voir photo ci-dessus). Tribune que M. Grébert avait commentée ainsi :

Manipulation et/ou rêve éveillé du maire ? Dans le magazine "Puteaux infos" de janvier 2016, Joëlle Ceccaldi-Raynaud publie une tribune dans laquelle je me retrouve "condamné (par la justice) à lui verser personnellement la somme de 5.000 euros".
Cette affirmation est bien entendu totalement fausse. Je n'ai jamais été condamné face au maire malgré ses plaintes à répétition. Et encore moins à lui verser de l'argent.

Un procès aura lieu dans quelques mois devant le tribunal correctionnel de Nanterre.

* Voir la note du 16 juin 2017 sur le site Mon Puteaux

Le candidat d'En Marche repart au combat dans la 6ème circonscription

Nous avions souligné ici la violence de la campagne de diffamation menée contre Laurent Zameczkowski, candidat de LREM sur la 6ème circonscription, où se mêlaient attaques sur vie personnelle et vie professionnelle. Le candidat - arrivé largement en tête au 1er tour et qui avait dû au final s'incliner devant la candidate LR - a décidé de déposer un recours : 

Laurent Zameczkowski va tenter de faire invalider les élections législatives, écrit Le Parisien. Le chef d’entreprise de 46 ans dépose un recours devant le conseil constitutionnel s’estimant victime d’une « violente campagne de calomnies » pendant l’entre-deux-tours.

"Ce recours s’imposait, assène Me Gilles-William Goldnadel, l’avocat de Laurent Zameczkowski. On parle là d’un candidat qui était à deux doigts de passer au premier tour (NDLR : il avait récolté 41,97 % des voix contre 21,16 % pour Constance Le Grip) et qui, après une campagne devenue carrément hystérique, s’est retrouvé largement battu. Jamais on n’avait vu un tel retournement de situation. Il est évident que les calomnies dont mon client a fait l’objet ont influencé l’issue du scrutin." En clair, Laurent Zameczkowski reproche aux Républicains d’avoir "instrumentalisé" la plainte déposée contre lui par son ex-femme et d’avoir "surfé" sur la thématique sensible des "violences conjugales".
« Ils n’ont pas hésité à se servir d’une désinformation relayée par le site Dreuz.info, appuie Me Goldnadel. Un site dont le directeur de la publication nous a d’ailleurs envoyé une lettre d’excuses. » (1)

(1) Le site avait publié un démenti le 16 juin. Voir ici la note : Bashing du candidat en marche sur la 6ème circonscription : Vérité rétablie

Voir aussi le post du 21 juin de Denis Peschanski sur FB :
Ils sont prêts à tout. Une petite histoire qui en dit long sur les méthodes locales du 92 et sur les pièges de FB. On savait que tout était possible à Puteaux ou à Neuilly mais là... (...) 

Photo : Ci-dessus, extrait du tract diffusé sur la circonscription entre les deux tours

LREM ne transforme pas l'essai sur la 6ème circonscription

Malgré un très bon score au 1er tour - près de 42% des voix - Laurent Zameczkowski, le candidat d'en Marche, n'a pas remporté la victoire au second tour. S'il est arrivé en tête sur Courbevoie sud et Puteaux, il a marqué le pas à Neuilly qui représente le plus gros bataillon de la circonscription. Deux causes peuvent l'expliquer : d'une part la droite divisée au 1er tour s'est rassemblée au second et d'autre part la très violente campagne de bashing savamment orchestrée par la droite contre le candidat d'en marche a porté ses fruits. La droite locale sait se montrer redoutable lorsqu'on menace ses intérêts.

Au niveau national, nous avons renouvelé le personnel politique, il serait temps maintenant de renouveler les méthodes.

P.S. Selon les résultats définitifs, la candidate Les Républicains Constance Le Grip arrive en tête avec 53,81% des suffrages, contre 46,18% pour Laurent Zameczkowski de La République en Marche. La participation atteint 50,11%. (Voir le site Mon Puteaux) 

Dans la presse : Voir l'article du Parisien (19/06/17) : Plombé par les "affaires", Laurent Zameczkowski a tout perdu
« C’est bien simple, je n’ai plus aucun avenir dans cette ville, lâche-t-il, les yeux embués de larmes. Ma réputation est ruinée, mon avenir professionnel se retrouve plombé. En m’inclinant à cette élection, j’ai tout perdu, absolument tout… »

Voir aussi le post de Denis Peschanski sur FB :
Ils sont prêts à tout. Une petite histoire qui en dit long sur les méthodes locales du 92 et sur les pièges de FB. On savait que tout était possible à Puteaux ou à Neuilly mais là... (...)

Bashing du candidat en marche sur la 6ème circonscription : vérité rétablie

Avant le premier tour des législatives, Hervé Stammers publiait sur Dreuz une série de trois articles relatant les problèmes du candidat aux législatives d’En Marche ! à Neuilly. Aujourd'hui ce site  - connu pour lancer des rumeurs - revient par la plume d'une autre contributeur sur ces affirmations lancées imprudemment :

Il était accusé de violences conjugales, et a été convoqué ce jeudi au commissariat de Neuilly-sur-Seine suite à une plainte. D’après les informations qui me sont parvenues, il semble que les « violences conjugales » en question se résumaient à … un portable endommagé ! Pas de quoi en faire un drame madame.

Je suis d’autant plus à l’aise pour dire cela que personne ne me soupçonnera de soutenir En Marche! et encore moins ses candidats internet aux législatives ! Par contre je ne fais aucun secret de mon absence totale de répugnance à redresser une erreur qui aurait été commise de bonne foi, fût-elle sur Dreuz. (...)

Ma conclusion est que l’affaire des violences conjugales dont est accusé Laurent Zameczkowski, le candidat En Marche! dans la 6e circonscription de Neuilly-sur-Seine, n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. Et l’on navigue toujours mieux en eaux calmes.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Entre temps, la rumeur a fait du dégât et en plus publier le démenti fait de la pub à ce même site que l'on préférerait ignorer. Triste monde. Je renouvelle mon soutien au candidat d'En Marche - même si je suis loin de partager toutes ses idées - car je ne supporte pas ces lynchages médiatiques qui laminent les personnes avant même qu'une quelconque enquête soit ouverte.