C'est la première "affaire" dont je me suis occupée dès que j'ai été élue conseillère municipale en 2001. En effet, c'est le 16 novembre 2001 que Charles Ceccaldi-Raynaud a désigné le nouveau concessionnaire (pour 25 ans) du réseau de chauffage urbain et de climatisation de la Défense. Les soupçons sont vites apparus mais la justice a suivi un cours des plus sinueux. Voir ma note de 2011
L’affaire de la chaufferie de La Défense va-t-elle enfin trouver son épilogue ? Près de vingt ans après le début de l’instruction, le procès en appel de cette vaste affaire de corruption s’est achevé en octobre dernier à la cour d’appel de Versailles.
Devenue le symbole de la lenteur de la justice, cette affaire a donné lieu à une audience qui s’est tenue en l’absence des trois principaux prévenus. Le premier, Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien maire de Puteaux est décédé à l’été 2019 emportant avec lui une partie de ses secrets. Toujours vivant, Jean Bonnefont, ex-directeur général des Charbonnages de France, âgé de 100 ans et Bernard Forterre, ancien dirigeant de la Compagnie générale des eaux, âgé de 84 ans, soupçonnés d’avoir corrompu l’édile n’ont pas été jugés aptes à comparaitre en raison de leur état de santé.
C’est donc sans les trois personnages clefs de l’affaires que s’est tenue cette audience. A la barre les trois intermédiaires Antoine Benetti, 71 ans (un proche de Charles Ceccaldi-Raynaud et ancien conseiller municipal de Puteaux), Laurent Gimel, 62 ans (ancien gestionnaire de la fortune de la famille Matra) et Alain Pedretti, 68 ans (l’ancien président de l’AS Cannes) ont cependant dû répondre de leurs rôles respectifs. (...)
Voir le site Défense 92
PS. La cour d’appel de Versailles a prononcé des peines de prison avec sursis et sursis probatoire, ce mercredi 17 janvier. Les avocats d’un prévenu - Antoine Benetti - ont d’ores et déjà annoncé qu’ils allaient se pourvoir en cassation.
Les commentaires récents