Le jeudi 21 octobre, les militants UMP désignaient leur délégué pour la circonscription Neuilly Puteaux.
La veille du scrutin, Charles Ceccaldi-Raynaud, l’ancien suppléant de Nicolas Sarkozy, annonçait déjà aux journalistes de Bakchich la réélection triomphale de Jean comme délégué UMP de cette circonscription... et de révéler au passage quelques pratiques putéoliennes.
"À Puteaux, ils vont tricher. La mairie sait très bien faire cela", lâche Charles Ceccaldi-Raynaud, 85 ans, ancien maire de la ville et toujours conseiller général.
À la veille du vote des militants UMP de la circonscription englobant les villes de Neuilly et Puteaux dans les Hauts-de-Seine, pour la désignation de leur délégué, il nous livrait son pronostic : « L’élection sera entachée d’irrégularités. Jean va passer dans un fauteuil ».
(De fait), le fils du Président de la République a été réélu avec 85,62 % des suffrages, contre quatre autres candidats. Rémy Galas, son adversaire le plus dangereux, n’a obtenu que 6,57 % des voix.
En 2008, Jean Sarkozy était le seul à poser sa candidature. Cette fois, trois fois plus de militants se sont déplacés pour ce scrutin.
« Je serai très intéressé de savoir d’où viennent ces militants trois fois plus nombreux ? Ont-ils payé leurs cotisations, ou plutôt, qui a payé leurs cotisations ? », interroge l’ancien député des Hauts-de-Seine, que nous avons joint au téléphone vendredi.
En juin 2008, lorsque Jean Sarkozy devient le délégué de la circonscription de Neuilly-Puteaux, l’UMP compte 4109 militants à jour de cotisations. Au 31 décembre 2009, il n’en restait que… 1134.
En mai 2010, certaines sources locales assuraient que les militants seraient moins d’un millier.
« Ma fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, est coutumière de méthodes très spéciales. Juste avant les dernières élections municipales, toutes les personnes qui reçoivent leurs repas à domicile se sont vues remettre des procurations en blanc. N’est-ce pas de la tricherie ? »
> Lire l'article sur le site Bakchich
Les commentaires récents