Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

Mme Ceccaldi veut entrer au Sénat

La maire de Puteaux est candidate à l’investiture du parti Les Républicains dans les Hauts-de-Seine, en vue des élections sénatoriales de septembre 2023. Dans le département, la candidature d’une élue mise en examen pour "blanchiment de fraude fiscale" fait tousser, écrit Mediapart le 16 mai 2023.

Jours tranquilles dans les Hauts-de-Seine

Le Canard enchaîné souligne quant à lui qu'un dîner s'est déroulé le 24 mai avec les 30 maires LR des Hauts de Seine. Il s'agissait de mettre au point la liste des candidats aux sénatoriales. Si la reconduite des trois sortants (MM Karoutchi, Pémezec et Mme Lavarde) ne fait pas de doute, le choix de la 4ème de liste n'a pas encore été définitivement arrêté. Sur les rangs, Mme Aeschlimann, épouse et adjointe du maire d'Asnières et Mme Ceccaldi Raynaud, maire de Puteaux. Cette dernière tiendrait  la corde. Pourtant, poursuit le Canard, elle est mise en examen depuis le 2 décembre 2020 pour blanchiment de fraude fiscale aggravée dans une affaire de compte caché au Luxembourg. Idem, depuis octobre 2022, pour son gendre, sa fille et son fils (...)

Voir aussi un extrait de France corruption (04/10/2021)

Christophe Grébert quitte Puteaux (Le Parisien)

Après 20 ans de combats politiques et judiciaires, l’opposant historique des Ceccaldi-Raynaud quitte Puteaux. Élu d’opposition, Christophe Grébert a agité la vie politique de la plus riche commune des Hauts-de-Seine. Notamment à travers son blog citoyen, MonPuteaux.com, l’un des premiers du genre. Il revient sur son action et livre quelques anecdotes.

C’est une page de l’histoire politique locale qui se tourne. Adversaire historique la famille Ceccaldi-Raynaud, Christophe Grébert n’agitera plus les séances du conseil municipal de Puteaux (Hauts-de-Seine). L’ex-élu d’opposition a quitté la ville dont il décortiquait, avec pertinence et impertinence, le quotidien, sur son blog, MonPuteaux.com (...)

"Il a fait sauter une chape de plomb. A Puteaux, où personne n'osait rien dire contre la majorité par peur d'être mis à l'index, c'était du jamais-vu, sourit Nadine Jeanne, ex-élue PS (...)

Lire l'article sur le site du Parisien 16 mars 2023

Photo Nadine Jeanne et Christophe Grébert à Puteaux Campagne des municipales de 2015

La mosquée de Puteaux en chantier depuis dix ans (Le Parisien)

Le Parisien a publié hier un article sur la mosquée de Puteaux toujours inachevée malgré les promesses données aux fidèles (1).  

Le lieu de culte autofinance par des dons tarde à ouvrir ses portes. Un collectif revendiquant plus de 300 musulmans réclame un audit de l'association qui gère la construction.

Nouvelle date annoncée : début avril...

(1) Voir ici la note du 16 octobre : "La mosquée de Puteaux pourrait ouvrir en décembre"

Départementales : Repenser le quartier d'affaires de La Défense

Le département vient de relancer le projet des tours Hermitage, un projet fantoche depuis 14 ans, qui a chassé 250 familles du Damier et qui est d’une grande opacité, à l’image de la politique dans les Hauts-de-Seine, estime Alban Thomas, ancien élu PS de Courbevoie, qui fait équipe avec Nadine Jeanne, ancienne élue d’opposition de Puteaux. "Tout le monde en a assez que ce projet bloque l’avenir du quartier", insiste l’opposant historique à ce projet pharaonique de plus de 300 mètres de haut.

« C’est exactement l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire », estime également Priscille Descolas, candidate EELV en binôme avec Dan Zisso (Génération. s). « Les nouvelles tours à La Défense n’ont plus lieu d’être et avec le télétravail, il faut repenser le quartier en transformant les bureaux vides en logements », insiste la candidate écologiste, qui plaide également pour « la plantation d’arbres pour éviter les îlots de chaleur ».

 

Voir l'article du Parisien du 4 juin 2021

Supppression d'une bretelle du circulaire de La Défense, quartier Boieldieu

Nouvelle étape dans l'aménagement des espaces publics de la Rose de Cherbourg, autour de la tour Hekla en construction derrière le centre commercial Westfield Les Quatre Temps. Le nouveau chantier lancé cette semaine consiste à démolir une bretelle de sortie du boulevard circulaire Ambroise-Paré. Celle-ci passe actuellement devant la tour d'habitation Défense 2000 (47 étages), puis longe les appartements de la résidence de la Défense (8 étages). La suppression de la bretelle routière permettra ensuite de réunir les "jardins Boieldieu" et le square Turpin.

Voir l'article du Parisien 12/10/20

Photo © Défense 92 : Voilà à quoi devrait ressembler la Rose de Cherbourg en 2023 avec sa tour Hekla – DR

Photo © NJ : Bretelle de sortie du boulevard circulaire côté Boieldieu

Désignation des représentants dans les commissions communales (Le Parisien)

Au conseil municipal du mardi 16 juin, près d'une vingtaine de délibérations portait sur l'élection ou la désignation de représentants dans des commissions locales ou intercommunales.

Commission communale des impôts directs (qui existe dans toutes les villes, rappelle la mairie), conseil des sages, conseil de la jeunesse, conseil pour l'égalité entre les femmes et les hommes, ou encore, nouveauté cette année, conseil écocitoyen : ces commissions, présidées par le maire ou son représentant, sont généralement composées d'une vingtaine de membres, parfois des élus de la majorité, jamais des élus de l'opposition, et ouvertes à des citoyens volontaires.

Les élus d'opposition ont tous proposé d'élargir ces instances locales et leurs pouvoirs, avec plus ou moins, plutôt moins d'ailleurs, de succès auprès de la majorité municipale. « Ces désignations sont majoritairement opaques pour les conseils citoyens, a déploré Francis Poézévara, conseiller municipal d'opposition (Génération. s). Au mieux est-il fait état d'un tirage au sort, sans préciser les conditions de son organisation, au pire d'une nomination par arrêté du maire sans critère. » (...)

Les opposants ont obtenu que la parité soit respectée dans ces commissions et qu'un élu d'opposition soit présent lors du tirage au sort.

Lire l'article du Parisien (le 17/06/2020)

Un conseil marathon pour les nouveaux élus de Puteaux (Le Parisien)

Le premier conseil municipal de Puteaux, après celui dédié à l'élection du maire, aura retenu les élus toute la journée du jeudi 4 juin depuis 9h30 jusqu'à 18h30, avec une suspension de séance entre 14 heures et 15h30 tout de même, pour le déjeuner. (Il faut dire que contrairement aux autres années le débat d'orientations budgétaires et le vote du budget primitif ont dû être faits dans le même conseil.)

L'ordre du jour de cette séance présidée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR) était long, avec une quarantaine de délibérations. L'assemblée a notamment dû adopter le budget de la ville, qui aurait dû être voté en mars et qui a été reporté en raison du confinement. "Chaque année, c'est la même chose, s'agace l'opposant Francis Poézévara (Génération.s), on vote le budget en mars alors que d'autres communes le font en décembre. Résultat, cette année, on se retrouve à voter le budget prévisionnel en juin…"

Le coronavirus a une autre conséquence sur le budget municipal de Puteaux, plus riche ville des Hauts-de-Seine. Le budget primitif 2020 s'élève à quelque 400 millions d'euros (contre 417 l'an passé; -4%), dont 162 millions en investissement (contre 153; +6%) et 238 millions en fonctionnement (contre 264; -10%).
"Si le budget reste largement équilibré, pour la première fois depuis certainement plusieurs décennies, le budget 2020 est fragilisé à cause du Covid et on l'équilibre grâce aux excédents des années passées", note le conseiller d'opposition, en faisant référence aux dépenses supplémentaires et à la réduction des recettes provoquées par la crise sanitaire. (...)

Lire la suite de l'article du parisien

Photo © NJ : Francis Poézévara dans la salle du conseil

Passerelle François Coty : "Une passerelle brune à la mémoire courte"

Le choix de la municipalité de donner le nom de François Coty à la nouvelle passerelle de Puteaux suscite toujours beaucoup d'indignation. Hier, c'était Manon Pignot, maîtresse de conférences en histoire contemporaine (université de Picardie-Jules-Verne) qui dénonçait dans une chronique parue dans Libération la mémoire courte et le relativisme ambiant :

(...) Quelques décennies plus tard, la descendante de François Coty est bien libre de vouloir conserver, voire célébrer, la mémoire de son aïeul. Après tout, nombreux sont les Français à avoir des papys plus ou moins collabos dans leurs albums de famille -, ils n’en sont pas comptables pour autant. Là où le bât blesse, c’est quand l’invocation du droit au souvenir filial se fait au détriment de la mémoire collective et nationale. Car, au-delà de la polémique locale, que signifie l’affaire de la passerelle de Puteaux ? Rien de moins que la réhabilitation de ce que les années 30 ont produit de pire en France : à travers François Coty, ce sont donc aussi les ligues factieuses que la ville de Puteaux commémore, quoi qu’elle en dise. Les termes employés pour défendre cette décision municipale traduisent bien une dilution de la mémoire historique dans des concepts mous et flous : on évoque des «propos malheureux» plutôt que des diatribes violemment antisémites, des convictions «nationalistes» plutôt que fascistes. (...)

Lire l'article de Libération

30 millions d'argent public pour rebaptiser la U Arena

Le stade U Arena, inauguré l'an dernier à la Défense, pourrait être rebaptisé "Paris la Défense Arena", du nom de l'établissement public "Paris la Défense" qui a remplacé l'EPADESA. Ce changement de nom va coûter plus de 30 millions d'euros, annonçait Le Parisien du 7 mai. 

Christophe Grébert écrivait alors : Dépenser 30 millions d'euros d'argent public pour appeler ce stade "Paris la Défense", est-ce un investissement prioritaire pour l'établissement public PLD qui peine à entretenir correctement les espaces publics du quartier d'affaires ? Cet argent ne serait-il pas mieux dépensé pour réparer les ascenseurs en panne ou embellir des sous-sols et des couloirs sinistres ?
Voir sur MonPuteaux la note du 9 mai

Le débat se poursuit aujourd'hui dans Le Parisien :
30 millions d'argent public pour rebaptiser la U-Arena : trouvez-vous cela normal ?

Le jardin "genré" de Puteaux fait polémique

Le jardin "genré" de Puteaux continue à faire parler de lui ! Christophe Grébert, conseiller municipal, l'évoquait sur son blog le 26 avril : "Le "Jardin Secret", situé rue Paul Bert dans le bas de la ville, est composé d'un espace bleu à gauche avec des jeux pour les garçons et d'un espace rose à droite avec des jeux pour les filles. Entre les 2 espaces, une séparation bien marquée avec une allée et des grilles."

Précisons malgré tout qu'il n'est pas marqué Filles sur l'espace rose ni Garçons sur l'espace bleu et que les enfants qu'ils soient filles ou garçons peuvent aller aussi bien dans le rose que dans le bleu. Difficile cependant de ne pas relier ces couleurs à un genre car depuis près d'un siècle*, le rose est associé aux filles et le bleu aux garçons. Aussi peut-on entendre comme le rapporte une journaliste de l'Obs : "Ah ! la petite elle est chez les garçons !"

Est-il bien utile de renforcer des stéréotypes déjà bien trop ancrés ? Les parents essaient de leur côté de laisser les enfants trouver leur identité sans se laisser influencer par des modèles contraignants, la puissance publique ferait bien de les y aider au lieu de leur rendre la tâche encore plus difficile.

Voir l'article de Christophe Grébert sur MonPuteaux

Voir l'article du Nouvel Obs le 11 mai 2018

* C’est ce que développe Martine Court, sociologue, dans "Sociologie des enfants" (éd. La Découverte, 2017) : "Jusqu’aux années 30, c’est la convention inverse qui s’impose en France comme dans d’autres pays européens. Le rose est plus fréquent dans les tenues des garçons que dans celles des filles (dérivé du rouge, il évoque le sang, la force et la virilité), tandis que le bleu, couleur de la vierge Marie, est considéré comme une couleur féminine."