Nadine Jeanne, ex-élue de Puteaux

La bourse du travail remplacée par un immeuble de grand standing à Puteaux

Avec la démolition prochaine de la Bourse du Travail située 21 rue Roque de Fillol à Puteaux, c'est un pan de notre histoire qui disparaît. Bien des syndicats y ont eu leurs locaux comme l'Union locale de la CGT, l'Union départementale de Force ouvrière ou encore le syndicat national de l'assurance et de l'assistance SN2A-CFTC. Les locaux se sont peu à peu vidés et le bâtiment s'est dégradé. Dès 2012, on remarquait que des blocs de pierre se détachaient de la façade.

Ce lieu aurait pu toutefois être réhabilité et accueillir des associations (très à l'étroit actuellement dans les locaux situés à côté de la synagogue) et des lieux dédiés à l'économie sociale et solidaire (ateliers de réparation de vélos ou d'équipements divers, café associatif, ateliers créatifs...) Ce n'est pas le choix de la municipalité.

Lors du conseil municipal du 4 juillet 2019, le lieu a été déclassé. Il est désormais la propriété d'un promoteur qui sans surprise va créer ici "une résidence intimiste à forte valeur patrimoniale" avec penthouse d'exception... Des appartements pour les familles les plus aisées donc, alors que des familles de Puteaux vivent dans des logements indignes et attendent toujours un relogement. 

Vers des conseils municipaux en journée à Puteaux ?

Le conseil municipal d'hier soir s'est terminé vers 22h30 : une heure correcte si l'on se rappelle ces quelques conseils s'étant terminés après minuit voire une heure du matin! Rappelons qu'il n'y a que cinq conseils municipaux par an, donc beaucoup de questions à chaque fois.

Ce conseil du 5 avril s'est néanmoins terminé par la lecture d'une prétendue plainte des agents municipaux FO à propos des horaires tardifs : ils demandent des conseils en journée notamment pour que les administrés puissent venir y assister plus facilement ! A croire que conseillers municipaux et administrés sont majoritairement retraités !

Chacun a bien compris que cette lettre de FO était quelque peu téléguidée. Nous avons demandé un minimum de concertation : le maire a déclaré qu'elle prendrait une décision prochainement.

Photo (CG) : Conseil municipal du 05/04/18 

CGT Construction : Des ouvriers non payés à Châtelet-Les Halles

De l'opérateur à sa filiale qui elle-même sous-traite...

Une quarantaine d’ouvriers travaillant sur un gros chantier du métro parisien à Châtelet-Les Halles pour un sous-traitant de la Sogea (filiale du groupe Vinci) sont en grève depuis lundi minuit pour obtenir notamment le paiement de leurs salaires, a révélé mardi la CGT. 

Ces ouvriers, « majoritairement des travailleurs turcs », n’auraient pas été payés depuis 2 à 8 mois selon les cas, avait précisé à l’AFP Christian Renard, responsable de l’union syndicale de la construction CGT-Paris et délégué CGT du groupe Vinci.

Lire l'article sur Le Monde.fr

Voir aussi le site nvo.fr : Les chantiers honteux de Vinci

P.S. Christian RENARD s'était présenté aux législatives de 2005 sur la circonscription Neuilly-Puteaux comme suppléant d'Annie SCNANIGLIA-KERMIN  (Parti des travailleurs)

Réforme des collèges : Pourquoi ne pas faire grève le 19 mai

L'union locale de la FCPE de Puteaux - qui s'est réunie le 6 mai - soutient les professeurs dans la grève du mardi 19 mai contre la réforme du collège. Elle déplore entre autres que "cette réforme supprime les dispositifs qui permettaient aux élèves motivés et travailleurs d’investir leur scolarité, quelle que soit leur origine sociale (classes bi-langue et européennes, options latin-grec)"

Pourtant, une très large majorité d'acteurs issus de la société civile et du monde de l’Éducation (FCPE, SGEN-CFDT, UNSA...) ont voté pour cette réforme.

La réforme du collège prévoit que chaque établissement décide de 20% de son emploi du temps pour du travail en petits groupes, de l'accompagnement personnalisé pour tous les élèves et de nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) à partir de la 5ème, grâce à la création de 4.000 emplois équivalent temps plein. L'apprentissage de la deuxième langue vivante est avancée d'un an, en 5ème, avec 2,5 heures de cours par semaine. Parallèlement, sont supprimées la plupart des classes bilangues (deux langues dès la 6ème) et les sections européennes, des dispositifs qui participent selon des chercheurs à la ségrégation au collège.

"Peu de réforme d'ampleur ont obtenu une telle approbation de la communauté éducative", souligne la FCPE sur son site national. Pour Frédéric Sève, secrétaire général du SGEN-CFDT, "la réforme n'évitera pas les stratégies d'évitement des familles mais elle devrait donner les moyens de faire réussir tous les enfants."

Ils n'appellent donc pas à la grève d'autant que le principal mot d’ordre, estime le SGEN-CFDT, porte sur le refus de l’autonomie donnée aux équipes par la réforme, autonomie qui est revendiquée par de nombreux collègues dans les établissements.

Certes, le texte actuel n’est pas parfait, conclut le SGEN-CFDT, et il reste à négocier les textes d’application et leur mise en œuvre dans les établissements, mais renoncer à la réforme, c’est la certitude de conserver la situation insatisfaisante actuelle. Et pour longtemps.

Sources :  FCPE : En finir avec l'intox! - SGEN-CFDT Versailles : Pourquoi nous n'appelons pas à la grève - Café pédagogique : Les réformistes n'ont pas peur du 19 mai...

Les partisans de la réforme du collège montent au créneau

Il était temps car on finissait par ne plus entendre que la droite et ses intox en tous genres.

Jusqu’ici plutôt discrets, les partisans de la réforme du collège montent au créneau face à tous ceux qui la critiquent. Le SE-Unsa, le SGEN-CFDT, la principale fédération de parents d’élèves (FCPE) et plusieurs associations étaient réunis lundi en ce sens. (...)

"Le pays a besoin de changements et cette réforme est indispensable", a plaidé Manuel Valls, pour qui le collège va connaître "une révolution".

Les partisans de la réforme accueillent volontiers les soutiens politiques. Mais, au SE-Unsa ou au SGEN-CFDT, on ne parle pas de révolution mais d’une "évolution" naturelle, car officialisant des pratiques de travail en commun des enseignants qui existent déjà.

Pour autant, cette réforme est "essentielle pour lutter contre le tri sélectif que permet aujourd’hui le collège ", juge Philippe Watrelot, président des « Cahiers pédagogiques ».
"Le système dysfonctionne, affirme-t-il. Les enseignants sont comme les musiciens à bord du “Titanic”. Ils jouent du mieux qu’ils peuvent, mais le bateau coule".  Pour y remédier, il estime qu'il faut "donner plus de pouvoir aux équipes éducatives". (...)

Lire la suite sur Les échos

> Voir aussi l'excellent article de Laurent Joffrin paru dans Libération le 11/05/2015 et intitulé "Toupet"

Le 1er mai et la journée de 8 heures

Le 1er mai, "Fête du travail", tire ses origines dans l'histoire du monde ouvrier. Le point de départ est le samedi 1er mai 1886. Ce jour-là, à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains, alors en plein développement. (...)

Trois ans plus tard, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai une "journée internationale des travailleurs" avec pour objectif, d'imposer la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. Dès 1890, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. (...)

Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la loi instaurant la journée de huit heures. Exceptionnellement, pour célébrer cette avancée, la haute Assemblée déclare le 1er mai 1919 journée chômée.
Dans les années qui suivent, le 1er mai s'impose peu à peu comme un rendez-vous ouvrier, un jour de cortèges.

> En savoir plus sur ASAVPA33 et sur L'internaute

1er mai : Dessin de Grandjouan, publié dans L'assiette au beurre

La belle foule du 1er mai

Tous ensemble pour le changement !

> Voir d'autres photos sur le site du PS 92

Avez-vous un vrai travail ?

Que faut-il entendre par "vrai travail" ? Ce parcours fléché vous aidera sans doute à y voir plus clair...

Vous aussi vérifiez si vous avez un vrai travail pour pouvoir aller au vrai défilé de Sarkozy pour le 1er mai...

Plus sérieusement, quelle honte d'opposer ainsi les travailleurs ! mais on ne compte plus l'abondance des divisions que n'a cessé d'orchestrer le candidat président !

Le 1er mai, c'est une date historique, une date marquée par le sang des travailleurs qui ont lutté pour l'amélioration des conditions de travail... Que le candidat des plus riches veuille après le FN capter cette date à son profit en divisant les travailleurs ne peut susciter qu'un profond écoeurement.

Le 1er mai c'est la fête des combats menés et à mener avec les organisations syndicales ! Veut-on marginaliser les organisations syndicales ? Mettre d'un côté les travailleurs syndiqués et les non syndiqués de l'autre ? Une division de trop ! Une division que le président sortant devra payer le 6 mai !

Diviser d'un côté, Rassembler de l'autre : Notre choix est fait.

Le 6 mai, votez pour le candidat du rassemblement de tous les Français, votez François Hollande.

François Hollande en Meeting au Bourget

François Hollande, avant l’annonce de son projet fin janvier, a voulu rencontrer les partenaires sociaux. Il a reçu lundi dernier à son siège de campagne l'Unsa, la CFTC, Solidaires, Force ouvrière et la CFE-CGC et s’est entretenu jeudi 12 janvier, avec Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT et François Chérèque, secrétaire général de la CFDT.

Ces rencontres ont permis à François Hollande de présenter ses propositions sur le dialogue social, afin de sortir de l’impasse dans laquelle Nicolas Sarkozy a conduit le pays et de se détacher de la culture du conflit qui aura marqué son mandat.

François Hollande - 1er meeting national - le dimanche 22 janvier à partir de 13h30 au Bourget (Parc des expositions). RER B

Stop à la casse de l'éducation nationale : grève et manifestation le 10 février

(...) le gouvernement doit cesser de faire croire qu’il est possible de faire mieux avec moins. Nul n’ignore que sa politique éducative est conduite par celle de la réduction des dépenses publiques pour diminuer les déficits publics.

L’ampleur des suppressions de postes dans l‘Éducation, avec plus de 16 000 postes encore supprimés à la prochaine rentrée, alors que 62 000 élèves supplémentaires sont attendus, et les transformations radicales à l’œuvre dans le système éducatif qui instaurent une école de plus en plus ségrégative ne permettront pas de relever ces défis et d’assurer enfin la réussite de tous les élèves.

C’est une autre politique, d’autres moyens, une autre dynamique à tous les niveaux du système éducatif qu’il faut mettre en œuvre.

La FSU appelle tous les personnels de l’éducation à être en grève le 10 février prochain pour dénoncer les suppressions de postes, demander un collectif budgétaire qui permettrait d’assurer la prochaine rentrée scolaire dans de meilleures conditions pour les élèves, l’ouverture de discussions sur les réformes en cours (formation des enseignants, lycée, voie professionnelle, dispositif (E)CLAIR…) et l’amélioration des conditions de travail des personnels malmenés dans leur professionnalité et notamment les personnels non titulaires.

A Paris, une manifestation partira à 14h30 du Luxembourg pour se terminer rue du Bac (Bd St Michel, Bd du Montparnasse, Bd Raspail) .

> Voir aussi le communiqué du SNUipp